Une voix singulière au parcours intense et à l’authenticité brute
Typh Barrow commence le piano à cinq ans et compose sa première chanson à douze. Très jeune, elle se forge une culture musicale en explorant les vinyles de son père — Stevie Wonder, Marvin Gaye, Eric Clapton — avant d’intégrer la section jazz du Conservatoire Royal de Bruxelles. Adolescente, elle joue dans des pianos-bars où elle est repérée par François Leboutte, futur producteur et manager.
En 2013, elle se fait connaître sur YouTube avec des reprises piano-voix de classiques hip-hop, accumulant des millions de vues. Une blessure aux cordes vocales la contraint au silence, période qu’elle transforme en élan créatif. Elle revient avec deux EPs, puis part en tournée où elle séduit un public croissant.
Après plusieurs années de concerts, elle sort RAW, un album introspectif et viscéral, enregistré entre Londres et Bruxelles. Elle y mêle soul, jazz, pop et reggae, entourée de collaborateurs prestigieux comme The Heliocentrics, Dimitri Tikovoï ou Danton Supple. L’album, salué par la critique, se hisse en tête des ventes et confirme son statut d’artiste singulière et puissante.